Ce terme se caractérise par, sa définition récente à l'intersection des mots : écologie et féminisme. Par cet intermédiaire, les militantes écologies/féministes considèrent que le patriarcat, la domination masculine existe sur les animaux, sur l'environnement. Par conséquent, les hommes, les braconneurs, les tueurs de baleines au Japon mettent tout leur sadisme, leurs cruautés envers la nature et pourtant, les hommes exploitent dans les industries pétrolières les ressources de la nature. Par conséquent, l'éco féminisme s'affronte avec le capitalisme, le libéralisme excessivement néfaste, dangereux, mauvais, perfide pour les femmes, les enfants et également les animaux. Puisque de nombreuses associations dénoncent précisément les abattoirs, les industries pharmaceutiques, de fourrures qui disséminent des millions d'animaux, sans défense.
De très nombreuses chercheuses en sociologie se sont intéressées et dédiées à la question de l'éco féminisme. Par conséquent, Catherine Larrère, dans un de ses articles très importants souligne, l'importance de nommer les luttes féministes à savoir soit : « écologie féministe » ou « féminisme écologique ». Par ailleurs, ces questions se caractérisent forcément par une complexité d'élaboration puisque c'est un sujet à l'intersection, à la jonction des questionnements relatifs à l'environnement, à la protection des animaux, de la nature, de la faune et de la flore. Par ailleurs, les féministes également questionnent et interpellent sous un angle géopolitique mettant en garde les différentes institutions internationales responsables des pollutions environnementales constatées, avérées, documentées, étayées depuis tant d'années. Néanmoins, les associations dédiées à la protection de la faune et de la flore se heurtent à un paradoxe excessivement puissant : une montée des valeurs écologiques, néanmoins, les états décident de toujours plus polluées, braconnés les animaux sans défense. Petit aparté, les éléphants sont victimes de tant de braconnage, même par des femmes « braconneuses », qu'ils et qu'elles naissent, les éléphanteaux sans ivoire.
Par cet intermédiaire, nous constatons réellement et les deux pieds dans la réalité, à quel point, les hommes se mettent dans des postures de domination vis à vis de l'environnement, d'hyper contrôle, de suprématie, d'impérialisme, de défi vis à vis des forces de la nature. Par conséquent, l'être humain est capable du pire, du pire autant sur les animaux, sur la nature en l'espère mais également malheureusement sur les plus vulnérables, partout à travers le monde à savoir les femmes et les enfants. En filigrane, historiquement, deux des pionnières de l'éco féminisme sont Françoise d'Eaubonne, Vanda Shiva. Ces deux femmes exceptionnelles et de renommée internationale ont provoqué une prise de conscience vis à vis de la corrélation et de l'imbrication des questions féministes et des interrogations relatives à l'environnement. En outre, depuis plusieurs années, nous observons et nous constatons toutes et tous une montée des volontés dans la population de respect des animaux, de protection des animaux qui se concrétisent par le mouvement « vegan ». Par conséquent, à nouveau, des autrices de qualité indéniable se mobilisent comme Carol Adams dénoncent avec force et conviction l'emprise de la politique sexuelle de la viande, de la chosification, de la sexualisation de la viande, des animaux, par les publicités excessivement sexistes et scandaleuses. Ainsi, cette autrice mets en exergue le fait de l'invisibilisation inadmissible et scandaleuse des femmes et des animaux alors que ce sont des populations réelles, puisque les femmes représentent , à l'échelle mondiale, plus de 52 % de la population. Par ailleurs, les statistiques des organisations non gouvernementales qui se dédient aux questions environnementales sont dramatiques avec une extinction totale, une disparition effective de milliers voire de millions d'animaux à cause du braconnage, des industries intensives, des abattoirs avec des pratiques de tortures sur les animaux, à cause des pratiques inadmissibles et délirantes de laboratoires de cosmétiques. Puisque ces mécanismes rejoignent les questions de luttes de classe et d'intersectionnalité puisque les pays , les personnes à savoir les hommes les plus fortunés injectent de l'argent afin de dominer les plus faibles à savoir les enfants, les femmes, l'environnement par les animaux, la faune et la flore.
Par ailleurs, ces questions liées à l'éco féminisme se croisent évidemment et inévitablement avec trois notions très connues dans les luttes féministes : la dénonciation de l'impérialisme des pays occidentaux de leurs suprématies, du libéralisme et du capitalisme détruisant à la fois les vies des femmes et la beauté de la faune et de la flore aux 4 coins du monde, des violences, des cruautés, des tortures existantes contre les plus vulnérables.
#Ecoféminisme #écoféministe #écologie #féminisme #féministes #environnement
Marion Moussier