20 ans du TDoR, journée du souvenir trans en souvenir des victimes 2019.
Hommage TDOR 2019. Ne les oublions pas. Stop transphobie, stop transmisogynie.
20 ans après le 1er TDoR, la transphobie tue toujours.
Cette journée est l'occasion de rappeler le souvenir des personnes trans tombées sous l'effet de la violence en raison de leur identité de genre, en 2019 ont été recensées 331 morts [probablement plus car tout les pays ne communiquent pas de chiffres et d'autres demeurent inconnus].
Se mobiliser pour lutter contre la, les violences anti trans à laquelle nous sommes confrontées chaque jour.
Le TDoR honore publiquement la vie de nos sœurs et frères afin de ne pas les oublier en exprimant l'amour et le respect de cette communauté face à l'indifférence et à la haine nationale. Le TDoR rappelle aux personnes non transgenres que nous sommes leurs fils, leurs filles, leurs parents, leurs amis et leurs amants, femmes, maris .
Fondée en 1999 par Gwendolyn Ann Smith, la Journée du souvenir trans en l'honneur du meurtre non élucidé de Rita Jester une femme trans noire américaine de 35 ans, le 28 novembre 1998, dans le Massachusetts.
Depuis le 1 janvier 2008 au 30 septembre 2019 on compte 3314 victimes dans 74 pays .
Parce que les personnes trans sont des êtres humains comme les autres.
On ne choisit pas son identité de genre.
Ouverture, tolérance, acceptation, égalité !
En 2018, 231 agressions physiques de personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres) ont été signalées en France. Le traumatisme psychologique vécu par les victimes est fort. 80% des LGBT agressés expriment un sentiment de désarroi en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre et 60% admettent avoir déjà pensé au suicide. ( Ifop)
Chaque année en France, environ 150 personnes effectuent une transition chirurgicale d’un genre vers l’autre. Près de 3% de la population serait donc transgenre et 171 cas d’agressions, insultes ou discriminations envers elles ont été recensés en 2017, soit une augmentation de 54% en un an ( SOS homophobie). Les faits les plus couramment signalés sont : les manifestations de rejet (62%), les insultes (51%), les discriminations (38%), le harcèlement (20%), les menaces (17%), et la diffamation (17%). En raison de ces attaques, la peur se fait très souvent sentir : selon un sondage Ifop, 12% des LGBT ont été obligés ou contraints de changer de ville.
N'oublions pas, que les camps de concentration de Tchétchénie existent, ou des personnes trans sont enfermées avec les LGBT.
Le rejet, l'intolérance, les lgbtqi-phobies sont intolérables et inacceptables.
N'oublions jamais que la transphobie tue!
Stèle mémorial hommage TDOR 2019 Angoulême.(France)
Ce n’est pas l’orientation sexuelle ou l'identité de genre qui rend une personne malheureuse, mais l’homophobie et la transphobie environnante. La mort de celles et ceux basés sur la haine ou les préjugés anti-transgenres est largement ignorée. Au cours de la dernière décennie, plus d'une personne par mois est décédée en raison de la haine ou des préjugés liés aux transgenres, indépendamment de tout autre facteur dans leur vie.
Toutes et tous égaux. Personnes ne doit rester sur la touche.
Tout être vivant est différent, et c'est la diversité et les différences qui enrichissent le monde.
Les femmes trans sont également victimes de transmisogynie : car femme et trans.
Selon le rapport du HCE « 1er état des lieux du sexisme en France : lutter contre une tolérance sociale qui persiste » (2019), 89 % des victimes des infractions pénales sexistes sont des femmes et 91 % des mis en cause sont des hommes. Le sexisme cible donc en priorité les femmes et ce sont, dans une immense majorité des cas, les hommes qui l’exercent.
L'éducation dès le plus jeune âge amènera, je l'espère progressivement une nouvelle génération qui sera moins sexiste, moins raciste, moins homophobe [lgbt-phobe ], solidaire et tolérante.
Rappelons que :
Les auteurs d'une discrimination transphobe [homophobe] encourent des peines pouvant aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 d'amende.
Si, les auteurs de l'infraction ont agi comme agent public ou comme responsable d'un lieu accueillant du public, les peines peuvent être portées à 5 ans d'emprisonnement et 75.000 € d'amende.
Des lois existent en France et les agressions et discriminations transphobes ne doivent pas être tolérées mais condamnées !
Ainsi nous avons mené l'action renommons le nom des rues pour commémorer le souvenir des disparues et de rappeler le TDoR.
Ne jamais oublier !
#TDOR #TDOR2019 #TransgenderDayofRemembrance #JournéeDuSouvenirTrans #Transidentité #SouvenirTrans #Transgenre #Transgender #LGBT
Florence